
































DE LEMUD Aimé, "Beethoven" / Gravure de 1863
N° de lot : 25021501
Type : Gravure au burin
Origine : École française
Année : 1863
Artiste : François-Joseph-Aimé Georges de Lemud dit « Aimé de Lemud » (1816, Thionville - 1887, Nancy). Peintre, graveur, lithographe et statuaire français. Aimé est le fils ainé du receveur des finances François Xavier Georges, baron de Lemud (1769-1844) et d'Anne de Chazelles (1790-1820), originaires de Pont-à-Mousson, ville où il commença ses études. Il entame ensuite des études de droit à Metz, puis, renonçant à une carrière militaire à laquelle le destinait sa famille, monte à Paris et tente de vivre de son art par ses propres moyens. Vers 1834-1835, fréquentant Louis-Théodore Devilly, il commence à publier des dessins dans le journal L'Artiste, travaux essentiellement alimentaires. Peu après, il se fait connaître pour sa maîtrise de la lithographie. Il rencontre Charles Nodier qui lui ouvre les portes du club qui se réunissait à la bibliothèque de l'Arsenal. Sa lithographie, Maître Wolfram (1838), connaît un certain succès auprès de la bohème au cours des années 1840, citée notamment par Charles Baudelaire, Dumas fils, Champfleury et est remarquée par Gustave Courbet. De Lemud se classe parmi les premiers artistes romantiques français. En 1844, son tableau Le Prisonnier (sans doute inspiré d'Hugo) est remarqué au Salon de peinture de Metz, ville où il retourne fréquemment : il se rapproche ainsi de l'école de Metz et de Laurent-Charles Maréchal. Cette année-là, des éditeurs parisiens lui passent commande d'illustrations pour de nombreux auteurs dont Victor Hugo. La plupart de ces ouvrages sont édités sous « cartonnages romantiques » et figurent parmi les plus beaux de cette époque. Il produit à partir de 1849 une série d'eaux-fortes. En 1865, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en récompense de ses travaux de gravure. En 1873, après l'annexion de Metz par les Allemands, Aimé de Lemud se fixe à Nancy, puis plonge dans une crise mystique, renonçant à son art.
Descriptif : Édité par Stammler & Karlstein. On peut voir sur cette image Beethoven endormi sur son clavecin. À gauche, un violoncelle dont une des cordes est cassée. À droite, des livres et des partitions empilés ou épars. À l'arrière-plan est représenté un tourbillon de personnages ou de silhouettes (dont un chef d'orchestre et des musiciens) à l'aspect fantômatique qui appartient au rêve du musicien.
État : Bon état, quelques restaurations au cadre, et piqûres sur la gravure
Dimensions (avec cadre) :
Complément d’information : Signée. Verre ancien.
N° de lot : 25021501
Type : Gravure au burin
Origine : École française
Année : 1863
Artiste : François-Joseph-Aimé Georges de Lemud dit « Aimé de Lemud » (1816, Thionville - 1887, Nancy). Peintre, graveur, lithographe et statuaire français. Aimé est le fils ainé du receveur des finances François Xavier Georges, baron de Lemud (1769-1844) et d'Anne de Chazelles (1790-1820), originaires de Pont-à-Mousson, ville où il commença ses études. Il entame ensuite des études de droit à Metz, puis, renonçant à une carrière militaire à laquelle le destinait sa famille, monte à Paris et tente de vivre de son art par ses propres moyens. Vers 1834-1835, fréquentant Louis-Théodore Devilly, il commence à publier des dessins dans le journal L'Artiste, travaux essentiellement alimentaires. Peu après, il se fait connaître pour sa maîtrise de la lithographie. Il rencontre Charles Nodier qui lui ouvre les portes du club qui se réunissait à la bibliothèque de l'Arsenal. Sa lithographie, Maître Wolfram (1838), connaît un certain succès auprès de la bohème au cours des années 1840, citée notamment par Charles Baudelaire, Dumas fils, Champfleury et est remarquée par Gustave Courbet. De Lemud se classe parmi les premiers artistes romantiques français. En 1844, son tableau Le Prisonnier (sans doute inspiré d'Hugo) est remarqué au Salon de peinture de Metz, ville où il retourne fréquemment : il se rapproche ainsi de l'école de Metz et de Laurent-Charles Maréchal. Cette année-là, des éditeurs parisiens lui passent commande d'illustrations pour de nombreux auteurs dont Victor Hugo. La plupart de ces ouvrages sont édités sous « cartonnages romantiques » et figurent parmi les plus beaux de cette époque. Il produit à partir de 1849 une série d'eaux-fortes. En 1865, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en récompense de ses travaux de gravure. En 1873, après l'annexion de Metz par les Allemands, Aimé de Lemud se fixe à Nancy, puis plonge dans une crise mystique, renonçant à son art.
Descriptif : Édité par Stammler & Karlstein. On peut voir sur cette image Beethoven endormi sur son clavecin. À gauche, un violoncelle dont une des cordes est cassée. À droite, des livres et des partitions empilés ou épars. À l'arrière-plan est représenté un tourbillon de personnages ou de silhouettes (dont un chef d'orchestre et des musiciens) à l'aspect fantômatique qui appartient au rêve du musicien.
État : Bon état, quelques restaurations au cadre, et piqûres sur la gravure
Dimensions (avec cadre) :
Complément d’information : Signée. Verre ancien.
N° de lot : 25021501
Type : Gravure au burin
Origine : École française
Année : 1863
Artiste : François-Joseph-Aimé Georges de Lemud dit « Aimé de Lemud » (1816, Thionville - 1887, Nancy). Peintre, graveur, lithographe et statuaire français. Aimé est le fils ainé du receveur des finances François Xavier Georges, baron de Lemud (1769-1844) et d'Anne de Chazelles (1790-1820), originaires de Pont-à-Mousson, ville où il commença ses études. Il entame ensuite des études de droit à Metz, puis, renonçant à une carrière militaire à laquelle le destinait sa famille, monte à Paris et tente de vivre de son art par ses propres moyens. Vers 1834-1835, fréquentant Louis-Théodore Devilly, il commence à publier des dessins dans le journal L'Artiste, travaux essentiellement alimentaires. Peu après, il se fait connaître pour sa maîtrise de la lithographie. Il rencontre Charles Nodier qui lui ouvre les portes du club qui se réunissait à la bibliothèque de l'Arsenal. Sa lithographie, Maître Wolfram (1838), connaît un certain succès auprès de la bohème au cours des années 1840, citée notamment par Charles Baudelaire, Dumas fils, Champfleury et est remarquée par Gustave Courbet. De Lemud se classe parmi les premiers artistes romantiques français. En 1844, son tableau Le Prisonnier (sans doute inspiré d'Hugo) est remarqué au Salon de peinture de Metz, ville où il retourne fréquemment : il se rapproche ainsi de l'école de Metz et de Laurent-Charles Maréchal. Cette année-là, des éditeurs parisiens lui passent commande d'illustrations pour de nombreux auteurs dont Victor Hugo. La plupart de ces ouvrages sont édités sous « cartonnages romantiques » et figurent parmi les plus beaux de cette époque. Il produit à partir de 1849 une série d'eaux-fortes. En 1865, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en récompense de ses travaux de gravure. En 1873, après l'annexion de Metz par les Allemands, Aimé de Lemud se fixe à Nancy, puis plonge dans une crise mystique, renonçant à son art.
Descriptif : Édité par Stammler & Karlstein. On peut voir sur cette image Beethoven endormi sur son clavecin. À gauche, un violoncelle dont une des cordes est cassée. À droite, des livres et des partitions empilés ou épars. À l'arrière-plan est représenté un tourbillon de personnages ou de silhouettes (dont un chef d'orchestre et des musiciens) à l'aspect fantômatique qui appartient au rêve du musicien.
État : Bon état, quelques restaurations au cadre, et piqûres sur la gravure
Dimensions (avec cadre) :
Complément d’information : Signée. Verre ancien.